Le métier de colporteur, ou marchand ambulant, nécessitait de longs déplacements à pied, de village en village. Ses accessoires étaient au minimum une grosse besace, si ses articles n’étaient pas volumineux (fil, aiguilles, petits journaux…), ou bien une carriole tirée à bras ou par un âne, et bien sûr un bâton.
Le bâton est l’attribut traditionnel du colporteur, comme de tout marcheur d’autrefois.
La photo qui illustre cet article représente un colporteur original, nommé James Wright, à Londres. « Des pieds à la tête, y compris la casquette et les souliers, son costume est orné de curieuses broderies qu’il a exécutées de sa propre main pendant ses heures de loisir, et dans la composition desquelles, s’il faut croire ce fantaisiste, ne sont pas entrés moins de vingt mille boutons ! » rapporte le « Journal des voyages » du 10 novembre 1907, p. 421.
Article rédigé par Laurent Bastard, Merci