Sous ce titre a été publiée une courte anecdote visant à démontrer qu’il faut parfois ruser pour avoir le dessus de son adversaire. Dans « L’esprit de tout le monde, recueilli et mis en ordre » (p. 83), J. MARTIN écrit en 1859 :
« Deux hommes du peuple se querellaient. L’un avait à la main un bâton dont il menaçait son adversaire, et l’autre n’avait rien.
- Lâche ! s’écrit celui-ci ; pose-la donc à terre, ta canne ; tu verras la scène changer.
Piqué d’honneur, l’interpellé jeta son bâton sur le pavé.
Le beau parleur, s’en emparant lestement, s’écria :
- Je te le disais bien, dindon ! que la scène allait changer ; c’est moi qui ait maintenant ta canne ; c’est à toi de filer doux. »
La gravure, une scène de rixe, est extraite de l’hebdomadaire « L’ami de la maison », du 3 avril 1856.
Article rédigé par Laurent Bastard. Merci